La thérapie par le vide
On en va pas se mentir : on a acheté cette paire d'escarpins parce qu'elle était jolie et qu'on avait 15 minutes à perdre chez Zara mais on ne la portera jamais puisqu'on est tout le temps en baskets et que même à plat, il nous arrive d'avoir mal aux pieds...
Récemment, que ce soit en déco lors de mon dernier déménagement ou en mode, j'ai vidé tout ce que je pouvais.
J'ai trié, organisé, jeté, retapé, donné, vendu tout ce qui me sortait par les yeux parce que :
- ça me rappelait ma vie d'avant (meubles, photos, objets déco, fringues, ...)
- ça prenait de la place inutilement (vieux papiers administratifs qu'on garde "au cas où")
- ça me rappelait que j'avais pris des fesses (fringues datant de 2009 environ)
Déjà, j'ai dû apprendre à faire ce tri et à me débarrasser de certaines choses. Ce n'est pas inné et parfois, c'est même une manie familiale que de garder des trucs inutiles.
Par exemple, je n'arrive pas à jeter les bocaux en verre. Je me dis que ça peut toujours servir pour faire des conserves (je n'en ai jamais fait évidemment), des pots de fleurs, des Tupperware un peu plus classes, des contenants pour mes pâtes à tartiner maison, ...
Certes, c'est utile mais pas la peine d'en garder 30. Lorsque mes amis Alice et Etienne se sont mariés, ils m'ont demandé si je pouvais garder des bocaux en verre vide pour faire leur déco de table. J'ai été très libérée de me débarrasser utilement de ces envahisseurs en verre et eux, très contents d'avoir tous leurs pots de fleurs d'un coup.
Pour les fringues, il faut savoir le faire. Toujours avec Alice qui voulait trier son dressing récemment, je lui ai conseillé la méthode simple du "4 tas" :
- 1 tas avec les vêtements que tu portes, qui te vont, dans lesquels tu te sens bien et mise en valeur.
- 1 tas avec ceux que tu trouves beaux mais que tu as porté une fois (ou un certain temps) et que tu ne portes plus aujourd'hui, que tu gardes juste parce que c'est beau et/ou sentimental.
- 1 tas à donner à des associations (car c'est démodé, ça ne te va plus, ... mais c'est encore en bon état).
- 1 tas à jeter.
Le premier tas, c'est celui qu'on garde (bah oui...) et le deuxième, celui dont on peut tirer quelque chose. Soit en donnant à des copines, soit en vendant.
Une méthode que j'avais trouvé je ne sais où et que je trouvais intéressante. Je l'ai donc testée et ça a été très révélateur... En plus de ça, une fois débarrassée de tout ce qui ne me servait à rien, je me sentais libérée (DÉLIVRÉÉÉÉÉEEEE !!!! Eh merde...). J'avais fait une bonne action en donnant à une asso, j'y voyais plus clair dans ma penderie et j'avais touché un peu d'argent pour m'offrir les pièces qui manquaient (parce que même en ayant plein de fringues, il manque toujours un basic indémodable).
Bien des raisons qui m'ont poussée à participer à un vide dressing géant en mars dernier à Lille : le vide dressing Violette Sauvage (et à me recréer un compte sur Le Bon Coin pour faire partir ces fichues casseroles en quadruple exemplaires). Un tri drastique qui m'a permis de me sentir beaucoup mieux.
Il faut bien l'avouer, se débarrasser des choses inutiles fait du bien. Bien plus qu'au moment où on les a achetées pour combler quelque chose ou parce que "ce meuble bas de gamme fera bien l'affaire le temps de trouver le vaisselier adapté".
Et puisque le malheur de mon dressing trop rempli fait le bonheur des autres penderies en mal de vêtements, je participe à nouveau au Vide Dressing Violette Sauvage les 17 et 18 septembre 2016, au Tri Postale de Lille !
L'occasion de vous revoir et de vous proposer des vêtements très peu portés à prix réduits.
Si vous souhaitez aussi économiser 18 séances chez le psychanalyste, vous pouvez aussi réserver un stand et vendre vos vêtements ;) Toutes les infos pratiques se trouvent sur la page Facebook de l'événement et voici le lien pour vous inscrire (vous avez 10€ de réduction sur un stand premium de deux jours avec le code MANONVS).
Belle journée et à bientôt,
Manon
Comme je te comprends ! J'ai fais la même chose, j'arrivais à saturation... c'est terrible de voir à quel point on accumule. J'ai déjà fais un énorme tri mais je pense qu'il faudra le refaire, histoire de vider encore un peu et de nouveau ressentir les bienfaits du "vide". Je n'en pouvais plus de stocker, je crois que ça me pesait vraiment ! Du coup depuis que je suis rentrée de vacances, j'entreprends les démarches pour aller donner / jeter / vendre... comme ça plus d'énormes sacs qui dorment dans l'entrée pendant 3 mois. Stop la procrastination ! Parce que bon finalement trier ok, ça se fait, mais après faire en sorte que les vêtements/objets disparaissent pour de bon c'est encore une autre histoire :p J'aurai bien participé à ton VD !! Un peu loin pour tout déplacer...
RépondreSupprimerJ'ai fait pareil au début de mes vacances, j'ai trié chaque recoin de la maison, vidé mon armoire et mes placards. J'en avais marre d'avoir autant de choses chez moi et finalement n'en utiliser au quotidien qu'une infime partie!
RépondreSupprimerJ'ai tellement bien travaillé que je suis à deux-trois dossiers de pouvoir me débarrasser d'un vieux meuble ikea tout pourri. Tout ce travail fait énormément de bien et je le conseil à toutes les copines depuis. On se sent légère, comme libérée d'un poids, la maison est plus claire, plus pratique, plus confortable et plus cosy.
Bon le plus dur après est de savoir quoi faire avec tout ça, est-ce que je jette? qu'est-ce que je peux donner et à qui?
Je comprends de quoi tu parles. Personnellement, je suis un mélange de conserveuse et de trieuse, je peux garder des trucs qui me servent à rien mais je fais très souvent du tri. En fait, je ne supporte pas d'être envahie, partant de là...
RépondreSupprimerQuand j'ai déménagé à l'étranger, c'était censé être pour la vie, j'ai donc vendu tous mes meubles, fait un méga-tri de fringues, et j'ai même vendu mes CD. Il était hors de question d'envahir la cave de mes parents de tous ces objets.
Il s'est avéré que je suis rentrée en France et que j'aurais bien aimé réécouter un petit CD de temps en temps, ou remettre ma jolie table basse qui est probablement l'objet que je regrette le plus.
Mais ce départ à l'étranger et cette vie là-bas m'ont appris à me détacher des objets. Il y a toujours des choses dont jamais je ne me débarrasserai (le 1er body marinière de ma fille, never !) mais finalement, quand on n'a plus les choses, on se rend compte qu'on n'en avait pas tant besoin.
Bon, et cette photo, la première de l'article, OMG, trop belle !